ANDRÉ BOUR PLASTICIEN
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ANDRÉ BOUR PHON. 06 13 51 87 99 TÉL./FAX. +00(5) 61 87 06 88 - cerda-toulouse@wanadoo.fr |
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Collabore avec Fabrice Hyber, Jean Michel Othoniel, Didier Marcel, Didier Pommereule... 2010 Access & Paradox - Open art fair - Paris 2009 Le bel été - EXPRMNTL galerie 2008 Deadly Serious - EXPRMNTL galerie 2007 Love is in the air - EXPRMNTL galerie 2007 Exposition collective – Domaine privé, Toulouse 2006 Commande publique - La ligne rouge Fécamp 1997-2005 Collaboration avec Fabrice Hyber et participation à U.R. 2003 Direction artistique de Diesel pour le lancement de la marque à Toulouse 2002 Sculpture monumentale avec Joël Hubaut – Musée des Abattoirs, Toulouse |
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Arguments. Mes formes, mes objets, c’est un peu de la cosmétique, une cosmétique contemporaine. Une cosmétique de la vanité. J’entends parfois : « Il y a de la violence sexuelle ». Parler de la vanité avec des pétales de rose, c’est déjà quitter l’enfer pour le purgatoire. Je lisse, je tends des peaux, elles brillent, je maquille, je lustre des chromes et je détourne sur des matelas de vinyl, des personnages comme autant de petites métaphores. Il y a du politique dans mon affaire. « L’homme est un animal politique ». Aristote. Notre animal politique traverse l’existence avec comme bagage ce que Carl Gustave Jung, nomme, dans la psychologie analytique, « l’Anima » et « l’animus ». L’Anima, archétype féminin chez l’homme. L’Animus, archétype masculin chez la femme. Ses deux archétypes se manifestent tout au long de la vie. Ils sont projetés inconsciemment, d’abord sur le parent de sexe opposé, puis sur les personnes rencontrées plus tard, auxquelles sont alors prêtées les caractéristiques de cette image. Tout serait donc affaire d’images. Les problèmes commencent avec notre biographie personnelle. On se rassure à la lecture de celle des autres. On s’y projette, on s’en éloigne, on s’y réfère. Jeux de miroirs et mise en abîme, nous voilà sur le fil tendu d’un fragile équilibre réflexif. Dans notre monde de la vitesse et de la saturation des images, l’hystérie du marché, nous pousse chaque jours plus loin, hors de nos retranchements. Les archétypes se déplacent. La perversion accompagne cette lame de fond. « La perversion, forme érotique de la haine » nous dit le psychanalyste américain Robert Stoller. L’économie libidinale valorise notre singularité, elle consacre notre individualité pour son plus grand profit. Elle érige la vanité en valeur. Une économie de « Winners ». « Gloire aux vainqueurs » Napoléon Bonaparte. Gare aux « loosers ». Il semble que l’histoire ne soit pas finie, contrairement aux discours de la décennie passée. Il flotte dans les airs comme un parfum des années vingt. Un parfum de violence sexuelle. « Il y avait, dans les années 70, un grand débat qui traversait les écoles d’art en Angleterre, représenter, ce que l’on sait ou bien, représenter, ce que l’on voit ? » Peter Greenaway a choisit de faire une synthèse des deux formes de représentation. Vanité des vanités. « Il n’y a rien dans le noir qui n’y étais déjà à la lumière. » Joseph Losey. André Bour. |
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Le Doberman et les deux compagnons. |